Préparer l’été 2023 !
1. Comment fonctionne le cycle de l’eau ?
L’eau s’évapore des océans, des rivières, des lacs et même des plantes. Cette eau forme des nuages qui donnent naissance à la pluie. L’eau de pluie s’infiltre dans le sol et rejoint les nappes phréatiques, les sources, les rivières, les fleuves, puis la mer. Puis tout recommence : c’est le cycle de l’eau.
Notre planète contient un volume d’eau total d’environ 1,4 milliard de km3. Cette quantité d’eau demeure la même depuis son apparition sur Terre. L’eau douce ne représente que 3% de ce volume global. Bien que présente en faible quantité sur Terre par rapport à l’eau salée, l’eau douce est essentielle à la vie. Elle circule essentiellement sous forme de pluie. C’est aussi pour cela que l’eau qui retourne à la mer n’est pas de l’eau « gaspillée« : elle contribue au cycle de l’eau et alimente les écosystèmes qui en dépendent.
Quand l’eau douce se stocke dans la nature, nous pouvons la retrouver à différents endroits :
- à 76 % dans les glaciers (notamment dans les calottes polaires)
- à 22,5 % sous la terre : nappes phréatiques, nappes profondes et captives
- à 1,26 % sur la terre : eaux de surface (lacs, rivières, étangs…)
- à 0,04 % dans l’air : nuages, pluies, brouillard, brume
Ainsi, la plus grande partie de ces réserves ne nous sont pas accessibles. En dépit des apparences, la quantité de ressources en eau que nous pouvons utiliser est donc limitée. De plus, en raison des effets de l’action de l’homme sur l’environnement (via le réchauffement climatique ou encore l’artificialisation des sols), le cycle de l’eau est aujourd’hui altéré.
En prenant conscience que l’eau est une ressource précieuse, nous comprenons que pour préserver nos ressources, chaque geste compte. Ne plus gaspiller l’eau au quotidien est nécessaire. Lors des périodes de sécheresse, les restrictions additionnelles viennent renforcer la nécessaire vigilance vis-à-vis de nos usages, pour préserver l’eau, en quantité et qualité suffisante pour tous.
Visuel : https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Cycle_de_l%27eau.png?uselang=fr
Crédits : toony / Wikimedia Commons / CC-BY-SA-3.0
Sources :
Agence de l’eau Artois-Picardie
2. La sécheresse, c’est quoi ?
La sécheresse est un épisode de manque d’eau prolongé, affectant les sols et la flore. Il existe différents types de sécheresses. Ces phénomènes peuvent être cycliques ou exceptionnels, dus à des causes naturelles (manque de pluie) et/ou humaines (prélèvements excessifs).
On distingue ainsi trois grands types de sécheresses, qui peuvent se cumuler :
- la sécheresse météorologique, provoquée par un manque de pluie ;
- la sécheresse agricole, causée par un manque d’eau dans les sols et qui nuit au développement de la végétation ;
- la sécheresse hydrologique, lorsque les lacs, rivières, cours d’eau ou nappes souterraines ont des niveaux anormalement bas.
Il ne suffit donc pas qu’il pleuve pour mettre fin à un épisode de sécheresse ! En effet, nos réserves d’eau se rechargent principalement en hiver, lorsque la végétation est en sommeil. Dès le printemps, les arbres et les plantes se réveillent et utilisent les pluies pour leur croissance. Or, dès avril 2023, la situation demeurait peu satisfaisante sur une grande partie du pays : 68% des niveaux des nappes étaient sous le seuil des normales mensuelles (75% en mars 2023), avec de nombreux secteurs affichant des niveaux bas à très bas.
Avec le changement climatique, les sécheresses sont de plus en plus récurrentes. Comme l’a montré l’étude Explore 2070, nous pouvons nous attendre à ce qu’il pleuve moins, de façon moins bien répartie au cours de l’année et à ce que le niveau des rivières baisse dans les prochaines décennies. Les longues périodes de sécheresse qui ont marqué l’été 2022, l’hiver 2023 et probablement l’été 2023 risquent donc de devenir de plus en plus courantes, il nous faut nous y préparer.
Au quotidien, nous devons donc maîtriser notre consommation d’eau. Chacun d’entre nous peut agir grâce à des gestes simples : installer des équipements sanitaires économes en eau, réutiliser l’eau de pluie, réparer les fuites etc.
Les agriculteurs, les collectivités et les industriels sont aussi encouragés à réduire leur consommation d’eau par de nouvelles pratiques et modes opératoires, comme le recyclage des eaux de nettoyage. En période de sécheresse, que l’on soit soumis ou non à des mesures de restriction, nous devons tous être encore plus vigilants.
Crédits : Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires
Sources :
3. Comment sont décidées les restrictions d’eau ?
En période de sècheresse, pour préserver les utilisations prioritaires de l’eau (santé, sécurité civile et eau potable), des restrictions d’eau graduelles et temporaires sont déclenchées progressivement par les préfets, en fonction de quatre niveaux de gravité de la sécheresse.
L’application de ces restrictions est encadrée au niveau national. C’est dans ce cadre, qui a été clarifié cette année suite au Plan Eau, que les préfets décident des mesures qui vont être appliquées sur le territoire concerné. Il vient notamment préciser les modalités de concertation et de gouvernance au niveau local, les conditions de déclenchement des mesures de restriction ainsi que le contenu des mesures minimales à prendre en fonction du niveau de restriction.
Les restrictions d’eau se décident à un niveau local. Elles peuvent concerner tout un département, ou seulement une partie. Elles sont prises par les préfets, après concertation avec les comités « ressources en eau ». Ces comités représentent l’ensemble des usagers de l’eau : collectivités, associations de consommateurs et de protection de l’environnement, entreprises, agriculteurs, services publics…
En période de sécheresse, les préfets peuvent prendre des mesures exceptionnelles, graduelles et temporaires de limitation ou de suspension des usages de l’eau non prioritaires pour les particuliers et les professionnels, selon 4 niveaux de gravité :
- Vigilance : inciter les particuliers et les professionnels à économiser l’eau (niveau de sensibilisation, mais pas de restriction) ;
- Alerte : réduction de tous les prélèvements en eau et interdiction des activités impactant les milieux aquatiques, restrictions en matière d’arrosage, de remplissage et de vidange des piscines, de lavage de véhicules et d’irrigation de cultures ;
- Alerte renforcée : les mesure prises au niveau d’alerte sont rendues plus strictes, du fait de la tension supplémentaire sur la ressource en eau. Par exemple, au niveau alerte, l’arrosage des jardins est limité, mais peut rester autorisé. Au niveau alerte renforcée, il devient interdit ;
- Crise : ce niveau est déclenché pour préserver les usages prioritaires, interdiction des prélèvements en eau pour l’agriculture (totalement ou partiellement), pour de nombreux usages domestiques et pour les espaces publics.
Sources :
4. Comment est produite l’eau potable ?
L’eau potable est une eau que l’on peut boire ou utiliser à des fins domestiques et industrielles sans risque pour la santé. Elle n’existe pas dans la nature, il faut la fabriquer ! Sur 4,30€ que coûtent en moyenne un mètre cube d’eau, la moitié environ finance la potabilisation.
En France, l’eau du robinet est l’un des aliments les plus contrôlés. Elle fait l’objet d’un suivi sanitaire permanent, destiné à en garantir la qualité. Pour être considérée comme potable, l’eau ne doit contenir aucune substance jugée nocive pour la santé. Elle doit aussi répondre à des critères de goût ou de couleur par exemple. Au total, il existe 63 critères de potabilité de l’eau.
62 % de l’eau du robinet provient des eaux souterraines (nappes superficielles et profondes), les 38 % restants proviennent des eaux superficielles (torrents, rivières, lacs). L’eau est prélevée par captage dans un forage ou un puits, le sol sert alors de filtre naturel qui permet d’améliorer la qualité de l’eau. Cette « eau brute » est ensuite acheminée jusque dans des usines qui vont en assurer la potabilisation.
Les grandes étapes du processus de potabilisation sont :
- La clarification, qui consiste à enlever les impuretés de l’eau,
- La désinfection, qui permet d’en éliminer les pathogènes (microbes, bactéries, champignons…),
- Ensuite, un ensemble de traitements complémentaires, dont le but est de finaliser la purification et d’assurer que l’eau reste potable pendant son transport et son stockage.
Après sa potabilisation, l’eau est envoyée par des pompes dans un réseau de canalisations, qui la conduisent jusqu’aux infrastructures de stockage (châteaux d’eau et autres réservoirs). Elle est enfin acheminée jusqu’à nos robinets via les réseaux d’eau, d’où l’importance de les garder en bon état et sans fuites pour éviter les gaspillages !
Crédits : Observatoire national des services d’eau et d’assainissement
Sources :
Observatoire national des services d’eau et d’assainissement
5. Comment consomme-t-on l’eau en France ?
On appelle « prélèvements » l’eau extraite de la nature. Elle est ensuite utilisée, ce qui génère des « eaux usées » . Ces eaux usées sont le plus souvent rejetées dans la nature, après nettoyage, elles peuvent aussi être réutilisées. Les eaux usées qui ne sont pas rejetées sont appelées des « consommations » . Cette eau consommée ne peut pas être réutilisée : elle s’est évaporée ou s’est intégrée dans le sol.
Sur 32,8 milliards de mètres cubes d’eau douce prélevés, 51% est utilisé pour le refroidissement des centrales électriques, 16% pour les canaux de navigation, 16% pour la production d’eau potable, 9% pour l’agriculture et 8% pour les autres activités (dont l’industrie).
Sur 4,1 milliards de m3 d’eau douce consommés, l’agriculture est la première activité consommatrice d’eau (avec 57% du total), devant l’eau potable (26%), le refroidissement des centrales électriques (12%) et les usages industriels (5%). Ces répartitions sont toutefois variables selon les saisons et zones géographiques.
Saisir cette distinction permet de mieux comprendre les enjeux, à l’échelle de la France ou de son territoire. Par exemple, si le fonctionnement des centrales électriques ou des canaux est très dépendant du niveau des rivières, il impacte moins la disponibilité de la ressource en eau. En revanche, l’agriculture prélève relativement peu, mais l’eau qui arrose les cultures s’évapore et ne revient pas aux rivières, ce qui a un effet sur les écosystèmes et sur la quantité d’eau restante pour les autres usages.
Ces chiffres montrent aussi que l’eau potable que nous utilisons au quotidien représente une partie non négligeable des prélèvements et des consommations. Un Français utilise en moyenne 148 litres d’eau potable par jour (soit environ 60 m3 par an). C’est 42 litres de plus qu’il y a 40 ans et 120 litres de plus qu’au 18ᵉ siècle. L’essentiel de cette eau provient des nappes phréatiques (c’est-à-dire des réserves d’eau souterraines), qui doivent être préservées. Ainsi, agir chez soi pour réduire sa consommation d’eau au quotidien est important, il existe pour cela des gestes simples, ayant un impact très concret et rapide.
À plus long terme, le Plan eau, présenté par le président de la République le 30 mars 2023, définit de nombreux chantiers pour préserver notre ressource en eau. Ce qui implique la mobilisation de tous les acteurs. En période de sécheresse, il devient indispensable de réduire à très court terme les prélèvements, pour préserver les utilisations prioritaires de l’eau. C’est pourquoi des restrictions temporaires peuvent être mises en place.
Crédits : Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires
Sources :
6. L’empreinte eau, c’est quoi et comment la réduire ?
À l’image de l’empreinte carbone, l’empreinte eau est utilisée pour calculer l’impact de notre consommation sur l’environnement. Elle mesure ce que l’on appelle « l’eau virtuelle », c’est-à-dire l’eau nécessaire pour produire ce que nous consommons.
Quelques exemples :
- 1 tasse de café de 125 ml = 140 litres d’eau nécessaires pour cultiver, récolter, torréfier, transformer, emballer et transporter les grains de café.
- 1 baguette = 155 litres d’eau.
- 1 tee-shirt en coton = 2 000 litres d’eau.
- 1 steak = 3100 litres d’eau.
- 1 jean = 11 000 litres d’eau.
(source : Cieau / Agences de l’eau)
Ainsi, un Français consomme en moyenne 148 litres d’eau par jour, soit environ 60 m³ par an. Cependant, son empreinte eau est de 1 875 m³ (dont 40 % se trouve hors de France), soit presque 35x plus !
À long terme, il est donc important de comprendre et faire diminuer notre empreinte eau, pour préserver nos ressources. Pour connaître votre empreinte eau, vous pouvez faire le test ici : http://www.empreinteh2o.com/
À plus court terme, il existe d’autres façons d’agir. Les agriculteurs et les industriels se mobilisent pour réduire leurs prélèvements et consommer moins d’eau pour leurs productions. La réutilisation de l’eau, qui est encore faible en France, est un autre axe d’action identifié par le Plan eau pour faire baisser nos prélèvements d’eau.
Enfin, la pollution de l’eau contribue énormément à son gaspillage. Il ne faut donc jamais jeter dans les toilettes les restes de désherbants ou d’engrais, les huiles de vidange, les fonds de pots de peinture ou de vernis. Pour les fumeurs, il est essentiel de faire attention à ne pas jeter sa cigarette n’importe où : un seul mégot peut polluer jusqu’à 500 litres d’eau.
Crédits : Suez
Sources :
SGPE
7. Comment détecter et réparer les fuites ?
Pour économiser l’eau, on sait qu’il ne faut pas la laisser couler. Mais, lorsqu’il y a une fuite, on ne le voit pas forcément et cela peut mener à de gros gaspillages. Non seulement cela fait augmenter notre consommation d’eau, mais ça peut aussi coûter cher !
On estime que :
- Un robinet qui fuit peut gaspiller 5 litres d’eau par heure, soit 120 litres par jour.
- Pour un ballon d’eau chaude, c’est entre 3 et 10 litres gaspillés par jour.
- Pour une chasse d’eau, c’est encore plus dommageable : plus de 600 litres d’eau gaspillés par jour, soit plus de 2 euros par jour.
Comment repérer les fuites et pouvoir les réparer ?
- Vérifiez régulièrement l’état de vos canalisations, mais aussi des robinets et de la chasse d’eau.
- Relevez le compteur d’eau le soir avant d’aller vous coucher et le matin avant d’utiliser de l’eau. Si l’affichage du compteur a changé, c’est qu’il y a une fuite.
- Pour identifier les fuites de vos toilettes :
- versez un colorant alimentaire dans le réservoir : si les parois de la cuvette se colorent, c’est qu’il y a une fuite,
- ou positionnez un bout de papier toilette en haut de la cuvette des toilettes, si celle-ci se gorge d’eau et tombe au fond de la cuvette, c’est qu’il y a une fuite.
Bien souvent, un simple changement de joint ou un nouveau robinet suffisent pour régler le problème. Pour éviter les fuites et les coûts associés, veillez à changer les joints défectueux ou faites-le faire par un plombier. Pour plus de sécurité, pensez également à couper votre arrivée d’eau avant de partir en vacances (certains assureurs l’exigent).
Il n’y a pas qu’à la maison qu’il faut faire la chasse aux fuites. Aujourd’hui, on estime que 1 litre sur 5 est perdu par les canalisations qui distribuent l’eau dans les domiciles. C’est pourquoi le Plan eau, annoncé par le président de la République en mars 2023, prévoit des aides financières pour accompagner les collectivités locales dans la réparation et l’entretien du réseau d’eau potable.
Sources :
8. Comment réduire sa consommation à l’intérieur de la maison ?
Plus de 90 % de l’eau que nous utilisons est dédiée à l’hygiène et au nettoyage. De petits gestes peuvent donc avoir de grands impacts ! À la maison, en vacances, au travail… partout où nous utilisons de l’eau, nous pouvons donc faire attention à ne pas la gaspiller.
Un Français utilise en moyenne 148 litres d’eau par jour. En détail : 39% servent à l’hygiène personnelle (douches, bains, etc), 20% aux toilettes, 12% pour le lavage du linge, 10% pour la vaisselle, 6% pour la cuisine, 6% pour le jardin et 7% pour les autres usages (dont la boisson : 1%).
En vacances, la consommation moyenne des Français passe à 230 litres par jour, soit 1,5 fois plus. Or, souvent, les régions touristiques sont aussi des régions touchées par la sécheresse en été. Il est donc important d’adopter de bonnes habitudes et de les conserver partout, en se montrant encore plus vigilant si des arrêtés sécheresse sont en cours. Un site Internet de l’État sera mis à votre disposition pour connaitre les restrictions qui s’appliquent là où vous êtes.
Trois gestes simples que tout le monde peut mettre en place :
- Vérifiez qu’aucune fuite n’occasionne de pertes d’eau.
- Installez des mousseurs sur les robinets et les pommeaux de douche : ils réduisent le débit de 30% à 50%, sans diminuer la pression.
- Privilégiez les douches, plutôt que les bains : 4 à 5 minutes est une durée idéale.
Pour aller plus loin, vous pouvez aussi :
- Penser à toujours faire tourner vos appareils ménagers (lave-linge, lave-vaisselle) à plein, privilégier des modèles économes en eau (A+++) et préférer le mode « éco ».
- Installer une chasse d’eau à double débit : elle permet de n’utiliser que 3 ou 6 litres par chasse, contre jusqu’à 8 litres pour un modèle plus ancien.
- Ne pas prélaver la vaisselle et utiliser des bassines plutôt que de laisser couler l’eau, ou pour nettoyer des légumes. L’eau collectée peut aussi être utilisée pour arroser vos plantes.
Sources
9. Comment réduire sa consommation dans son jardin ?
Un jardin, cela se cultive toute l’année. Quand viennent la sécheresse et les nécessaires restrictions, il vaut mieux donc avoir préparé ses plantations avant. Pour garder un beau jardin avec moins d’eau, des solutions existent.
Quelques conseils pour un jardin sain et beau, mais aussi économe en eau :
- Collecter l’eau de pluie : installez des barils ou des réservoirs pour collecter l’eau de pluie et utilisez cette eau pour arroser vos plantes ou encore pour laver votre voiture. Attention : elle ne doit surtout pas être consommée.
- Choisir des plantes résistantes à la sécheresse : optez pour des plantes nécessitant moins d’eau et adaptées à votre climat local. Privilégiez par exemple les plantes méditerranéennes comme la lavande ou le romarin, ou encore les plantes grasses.
- Utiliser un système d’arrosage efficace : optez pour un système d’irrigation par goutte-à-goutte ou des tuyaux poreux pour arroser directement les racines des plantes, ce qui permet d’économiser l’eau par rapport à un arrosage par aspersion.
Pour aller plus loin, vous pouvez aussi :
- Pailler le sol : appliquez une couche de paillis autour de vos plantes pour réduire l’évaporation et garder le sol frais et humide.
- Arroser vos plantes tôt le matin ou tard le soir pour minimiser l’évaporation. Un minuteur ou un système d’irrigation automatisé peuvent vous y aider.
- Utiliser l’eau de cuisine : réutilisez l’eau de cuisson des légumes ou des pâtes pour arroser vos plantes après l’avoir laissé refroidir. Cette eau contient des nutriments bénéfiques pour les plantes.
- Privilégier le binage qui consiste à ameublir la couche superficielle du sol autour des plantes cultivées. Vous limiterez ainsi l’évaporation de l’humidité contenue dans le sol et réduirez les besoins en arrosage.
Pour laver votre voiture, privilégiez les stations de nettoyage équipées de systèmes de traitement de l’eau. Non seulement elles sont plus économes en eau, mais elles permettent aussi d’éviter de rejeter des eaux polluées directement dans la nature.
Enfin, si vous possédez une piscine, il est recommandé de la bâcher pour éviter l’évaporation de l’eau. La vidanger chaque année n’est pas utile.
Dans tous les cas, respectez les restrictions s’il y en a dans votre zone, elles sont là pour assurer qu’il reste de l’eau en quantité suffisante pour tout le monde et pour les usages prioritaires ! Un site Internet de l’État sera mis à votre disposition pour connaitre les restrictions qui s’appliquent chez vous.
Sources
10. Quelles plantes résistantes à la sécheresse choisir pour son jardin ?
Pour avoir un beau jardin, économe en eau et à l’épreuve de la sécheresse : vous pouvez opter pour les plantes qui consomment peu d’eau. En choisissant des plantes économes en eau qui poussent naturellement près de chez vous, vous optimisez leur capacité d’adaptation.
Voici 10 exemples de plantes pour un beau jardin, économe en eau et facile d’entretien :
- Lavande : la lavande est une plante aromatique qui nécessite peu d’eau et préfère un sol bien drainé.
- Romarin : le romarin est une autre plante aromatique qui résiste bien à la sécheresse et requiert peu d’entretien.
- Ciste : les cistes sont des arbustes à fleurs qui prospèrent dans des conditions sèches et ensoleillées.
- Santoline : la santoline est un arbuste à feuillage persistant qui résiste bien à la sécheresse et nécessite peu d’eau.
- Sedum : les sedums sont des plantes succulentes qui stockent l’eau dans leurs feuilles et peuvent survivre avec peu d’arrosage.
- Graminées ornementales : plusieurs graminées ornementales, comme la fétuque bleue ou la stipa, sont adaptées aux conditions sèches.
- Phlomis : le phlomis est un arbuste vivace qui résiste bien à la sécheresse et préfère un sol bien drainé.
- Thym : le thym est une plante aromatique résistante à la sécheresse qui peut être utilisée comme couvre-sol et nécessite peu d’entretien.
- Euphorbe : les euphorbes sont des plantes vivaces qui résistent bien à la sécheresse et préfèrent un sol bien drainé.
- Yucca : le yucca est une plante robuste qui nécessite peu d’eau et supporte les conditions sèches.
N’oubliez pas de prendre en compte les conditions spécifiques de votre jardin, telles que l’exposition au soleil et la qualité du sol, lors de la sélection des plantes.
Sources :
Guide Jardiner naturel (Ademe)