Mandat 2020-2026
Septembre 2025
Mot de la majorité
La protection de l’environnement et les économies d’énergie au cœur des projets
Un projet ambitieux de rénovation énergétique transforme la mairie du XIXe siècle en vitrine écologique. Cette réhabilitation associe patrimoine, performance et durabilité. L’objectif était clair : réduire de 97 % les émissions de CO₂ et réduire de façon importante la consommation de chauffage. Mission accomplie grâce à une stratégie mêlant géothermie profonde, isolation biosourcée et gestion intelligente des énergies.
Le chantier intègre chauffage géothermique pour l’ensemble de l’Hôtel de Ville et des dispositifs de rafraîchissement passif en été, diminuant le besoin de climatisation. Couplé à une isolation renforcée en laine de bois, des menuiseries en triple vitrage et des luminaires LED, le dispositif permet une économie annuelle de 27 000 € et fait passer l’étiquette énergétique du bâtiment de G à B.
D’un montant de 1,45 million d’euros HT, le projet a été financé en grande partie par des subventions publiques : DETR (165 587,27 €), SIEML (140 071 €), CCLLA Fonds de concours (373 000 €), Fonds vert (143 718,85 €) et le programme national ACTEE (52 990 €), ADEME Fonds chaleur (120 600 €) soit un total de 995 967,12 €
Ce projet s’inscrit dans une politique municipale de long terme. Depuis 2012, plusieurs bâtiments communaux, dont l’école Joubert et le CCAS, bénéficient déjà de la géothermie. Face à l’explosion des coûts énergétiques (de 110 000 à 300 000 € en six ans), la Ville mise sur des solutions durables.
Architecturalement, le défi était aussi de préserver l’âme du bâtiment. L’architecte a travaillé avec les Bâtiments de France pour intégrer des matériaux respectueux du style d’origine (bois acoustique, menuiseries peintes) et assurer l’accessibilité PMR. L’aile rénovée de 500 m², auparavant inoccupée, accueillera désormais des bureaux. En parallèle, la salle du conseil municipal fera l’objet d’une rénovation : elle sera conservée dans son architecture actuelle, tout en étant modernisée.
Ce projet montre que concilier préservation du patrimoine et innovation écologique est non seulement possible, mais exemplaire. Chalonnes-sur-Loire devient ainsi un modèle reproductible, en phase avec les objectifs nationaux de décarbonation.
Le groupe de la majorité
Mot de la minorité
La majorité navigue sans boussole !
Lors du conseil municipal du 28 avril dernier, l’adjoint aux bâtiments de la Ville nous a surpris en annonçant des discussions concernant la vente de la salle Jeanne d’Arc et du presbytère à la paroisse Saint-Maurille. Une délibération était proposée pour accélérer le départ de l’association La Licorne, chargée de coordonner un projet d’œuvre collective, une tapisserie représentant des lieux emblématiques de Chalonnes. Nous nous étions alors vivement opposés à ce projet de vente. Cette salle a, selon nous, une vocation culturelle et touristique évidente. Nous trouvions également choquant que la municipalité envisage de vendre la salle Jeanne d’Arc, après autant d’études et honoraires de conseils dépensés dans le cadre de la stratégie “Chalonnes 2040” décidée par la majorité, et qui préconisait de… conserver la vocation culturelle de cet équipement !
Depuis, la situation a évolué : début juillet, Madame le Maire nous a informés que la paroisse n’était finalement plus acquéreur de la salle Jeanne d’Arc. Dans la foulée, nous apprenions que la Halle des Mariniers allait être transformée en salle de spectacle et par conséquent que la salle Jeanne d’Arc accueillerait les associations.
Mais à quel coût ? Et avec quelle concertation des habitants tant mise en avant par la majorité ?
Il est évident que l’obsession à trouver à tout prix un emplacement pour la construction d’une salle culturelle a fait perdre de vue des priorités essentielles. Les changements de cap auxquels nous assistons à l’approche des élections nous amènent à penser qu’il n’y a pas de véritable vision d’avenir.
Comme nous l’avons toujours dit, il est désormais certain que cette salle de spectacle ne verra pas le jour, à court terme, en raison de la pollution importante du terrain choisi. Ainsi, pendant plusieurs années, Chalonnes sera privée de salle de spectacle. En effet, la majorité a opté pour la rénovation du cinéma, en créant deux nouvelles salles, mais en supprimant la scène, et donc, la salle de spectacle, ce qui aurait pu être envisagé différemment. C’est donc dans la précipitation et en ultime recours qu’un projet de réhabilitation de la Halle des Mariniers et de la salle Jeanne d’Arc est désormais envisagé… La rénovation du cinéma aurait dû être l’occasion de repenser la politique culturelle de la Ville et d’envisager un réaménagement global du quartier des Halles.
Nous avons alerté depuis longtemps sur l’incohérence de ce projet de suppression de salle de spectacle, au vu du report sine die du projet de salle culturelle. La majorité semble découvrir ce problème aujourd’hui…
Mais l’approche des élections ne doit pas être une raison pour prendre des décisions sans réflexion et dans la précipitation.
Christelle Chalumeau Racineux, Stella Dupont, Fernando Gonçalves, Jean-Michel Leduc, Marc Schmitter, Anne Uzureau
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D’un commun accord, les deux listes représentées au premier tour des élections municipales n’ont pas fait paraître de tribune politique dans le magazine de mai 2020, l’installation des conseillers municipaux élus le 15 mars 2020 ayant été reportée du fait de la crise sanitaire liée au Covid-19.
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